Clara Dupré - Meet the artist

Angoulême, France

Salut ! C’est Clara, je suis illustratrice et graphiste indépendante. Je vis dans un chouette îlot de verdure à Angoulême dans le presque sud de la France, où je vis des jours tranquilles.


As-tu toujours voulu être illustratrice ? Quelles études as-tu suivi ?

J’ai toujours bien aimé tenir un crayon, mais j’avais jamais imaginé dans mon cerveau d’enfant
la possibilité que je puisse, moi, en faire mon métier, j’ai toujours regardé avec beaucoup de respect les métiers créatifs, en me disant « Ça a l’air trop bien, mais moi, j’y arriverais jamais. »
Jusqu’à la mi-lycée je me suis dit que j’allais faire l’école de police, c’est pour te dire.
Et puis chemin et rencontres faisant, j’ai découvert qu’en fait je pouvais le faire moi aussi,
qu’il fallait juste choisir et je suis très heureuse aujourd’hui d’avoir fait ce choix.
Sinon niveau parcours c’est très classique. Après le bac j’ai intégré les Beaux Arts du Havre, j’y ai passé une année avant de poursuivre mon cursus à Paris, à l’Institut Supérieur des Arts appliqués jusqu’au diplôme avant de finalement travailler en free-lance, ça va maintenant faire quatre ans.

Comment travailles-tu ? Quelles sont tes techniques de prédilection ? Tes produits préférés ?

Au fur et à mesure des petites années d’expérience que j’ai cumulé j’ai développé un peu un mantra dans mon schéma de travail. Ça dépend des clients avec qui je travaille, chacun à ses façons de travailler, mais de mon côté j’applique souvent le B.I.R.R.C.C. : brief-idées-ref-roughs-clean-colo
Sinon je travaille quasiment uniquement sur Photoshop à l’aide de ma fidèle Cinthiq et de mon brave Macbook. J’utilise un super brush avec lequel j’essaie de travailler la texture comme avec de la peinture traditionnelle.


Préfères-tu le digital ou le traditionnel ?

Digital ! En plus avant je voulais vraiment travailler mes illustrations en tradi mais c’est en m’essayant à la peinture digitale que j’ai trouvé la technique que j’aime utiliser. Malgré tout je crayonne ou écrit beaucoup dans mon carnet avant de passer à la cinthiq.

Où trouves-tu ton inspiration et quelles sont tes influences principales dans ton travail ?

Les petites choses de la vie sont les plus inspirantes pour moi, un passant, un fait divers, une situation qui attire l’oeil, une conversation, on trouve de l’humour et de la poésie partout.

Que préfères-tu dessiner ?

J’aime bien imaginer et dessiner des situations banales en ajoutant des détails inhabituels.


Parles-nous de ton premier travail en tant qu’illustratrice.

Le tout tout premier boulot rémunéré et 100% illustration ça devait être pour la revue L’Éléphant. J’avoue que ça fait tout drôle la première fois qu’on a des responsabilités et qu’il faut pas tout foirer.

Comment trouves-tu tes clients et quelle expérience a été la plus formatrice ?

Au début c’est pas évident de trouver des clients, j’ai eu de la chance parce qu’à mes jurys de fin d’études, il y avait pas mal de professionnels du milieu. Ils ont apprécié mon projet et certains m’ont rappelée ensuite pour qu’on travaille ensemble. J’avais de l’aide aussi de la part de créatifs avec plus d’expérience que moi, ils me donnaient quelques contact et conseils qui m’ont beaucoup aidée.
Sinon aujourd’hui les clients me contacte directement où via mes agentes Pauline et Anaïs de chez Monica Velours qui m’ont accueillie sous leurs ailes.

De quelle illustration es-tu la plus fière ?

Je n’en ai pas de vraiment préférée, mais je me suis beaucoup amusée à réaliser « Tiens ! », l’illustration de boxeurs issue de ma série « Titres disponibles » qui est en cours de réalisation.


Quelle est ta journée type d’illustratrice ?

Je me lève pas trop tôt mais pas trop tard et je vais promener mon chien, j’aime bien marcher le matin, ça permet de bien me réveiller.
Quand je rentre je prend un thé en répondant à mes mails, on est généralement aux alentours de 10H00.
En général je créé une liste de choses à faire, le lundi matin comme ça je suis organisée pour le reste de la semaine. Après tout ça je me met au boulot, j’aime bien le télétravail, je n’ai pas vraiment d’horaires, si ça ne vient pas niveau créa je fais une pause, je vais jardiner, cuisiner, mater une série, et puis je m’y remet... C’est chouette d’avoir cette liberté même si c’est beaucoup de travail des fois.

Parles-nous un peu de Coup Franc ?

On est quatre copains à avoir créé l’Atelier Coup Franc, qui est un studio d’animation.
À l’époque on avait pas forcément beaucoup de clients donc on des choses ensemble,
qui aboutissaient ou non dans l’optique de nous dire : à quatre on peut créer plus de choses que seul.
On a des qualités et des savoirs faire différents donc c’est super intéressants quand on bosse ensemble. L’an dernier on a réalisé le trailer animé du festival Safari Boat, ou encore le générique d’une des émissions Catsuka. Ce sont de chouettes expériences.


Des futurs projets à venir ?

Beaucoup de projets et commandes très différents les uns des autres, ce qui est super, même si j’aimerais avoir un peu plus de temps pour travailler sur mes projets perso, par exemple Titres disponibles une série d’illustrations que j’ai commencé il y a quelques semaines. Entre deux j’essaie d’écrire un peu un concept pour sortir un podcast sur la vie des créatifs, même si c’est encore vraiment à l’ébauche.

Vous pouvez retrouver le travail de Clara sur son siteson Instagram


Les outils de Clara :

Photoshop
Cintiq 13HD

Prochaine interview le samedi 12 octobre avec Montsouris.


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